Mon panier
0 Articles

0
Panier vide
Catégories
Articles récents
Le Saluki existe en deux types de pelage : à poil long et à poil court. En France, cette race reste relativement rare. Pourquoi ? Nous en parlons plus bas.
Le Saluki est l'une des races de chiens les plus anciennes au monde. Les premières traces de son existence remontent à 5000 av. J.-C., associées à l’ancienne civilisation des Sumériens. Selon la légende, Allah considérait les lévriers persans comme un trésor divin, et pour apporter du bonheur à son peuple, il leur offrit ces chiens. C'est pourquoi le Saluki était traité avec une vénération et une dignité exceptionnelles. Personne n’avait le droit de crier sur ces chiens, les punir ou les réprimander. Ils ne pouvaient pas être vendus, seulement offerts en cadeau entre les cheikhs.
Ces chiens n’étaient pas considérés comme des animaux, mais comme des créatures divines. Ils dormaient dans les tentes aux côtés des cheikhs, recevaient la meilleure nourriture et de l'eau pure, et leur élevage était strictement contrôlé dès le début. Leur reproduction suivait des règles similaires à l’élevage des chevaux arabes, considérés comme des joyaux par les peuples arabes.
Bien qu’ils étaient vénérés comme des dieux, les Salukis avaient une fonction utilitaire : ils participaient à la chasse aux lièvres et aux gazelles, mais ils n'avaient pas le droit de mordre ou tuer leur proie, seulement de la maintenir en place jusqu'à l’arrivée du chasseur.
Les plus grandes élevages de Salukis en Arabie comptaient jusqu’à 6000 chiens. Traditionnellement, ils étaient élevés en groupe et chassaient en meute. Aujourd’hui encore, ces chiens préfèrent vivre en duo plutôt qu’en solitaire, et n'aiment pas la solitude.
Le standard du lévrier persan Saluki a été officiellement reconnu en 1923. Les premiers spécimens sont arrivés en Pologne dans les années 1970, mais la race n’y a jamais gagné en popularité. Aujourd’hui, le Saluki appartient au groupe X FCI (lévriers) et à la section 1 (lévriers à poil long).
Le Saluki persan est un chien de grande race. Un adulte mesure entre 58 et 71 cm au garrot. Son poids n'est pas précisé dans le standard officiel.
Sa silhouette est proportionnée en carré : la hauteur de ses pattes est pratiquement égale à la longueur de son dos. Chez le lévrier persan, on distingue facilement les côtes, la colonne vertébrale et les os du bassin sous la peau.
Les pattes sont droites et fines, avec des franges de poils entre les doigts.
Le dos descend légèrement vers l’arrière-train.
La queue est longue et fine, portée entre les pattes.
La cage thoracique est profonde, atteignant les coudes.
Le ventre est fortement remonté.
La tête est longue et fine, sans stop.
Les yeux sont grands, idéalement sombres.
Les oreilles sont ornées de longs poils soyeux, plaquées contre la tête.
Le Saluki est un chien élégant, rapide et noble, conservant l'héritage unique des peuples du désert.
Le lévrier persan saluki existe en deux variétés de pelage : à poil court et à poil long. Les deux sont reconnues comme une seule race et inscrites dans un même standard. La variété à poil long est nettement plus courante.
La variété à poil long se caractérise par un pelage soyeux, plus long sur les membres. La face inférieure de la queue est ornée d’une frange dense – un poil long et soyeux. Les pattes présentent une pilosité abondante entre les doigts, appelée franges.
La variété à poil court n’a pas de frange sur la queue – elle est fine et sèche. Il n’y a pas non plus de franges sur les pattes. Le pelage est court et uniforme sur tout le corps.
isabelle, beige (la plus fréquente), blanc, gris, roux, noir et feu, noir et blanc, tricolore
Le saluki est un chien très doux et docile, mais doté d’un fort instinct de chasse. Sa grâce et sa dignité se reflètent autant dans son comportement que dans sa démarche. Il rappelle discrètement et avec élégance qu’il a besoin de tendresse au quotidien. Il est réservé et prudent envers les étrangers, et peut paraître distant même après un contact prolongé. Il est un excellent chien de garde – il repère instantanément les mouvements et les inconnus autour de la propriété. En revanche, ce n’est pas un chien de défense : il signalera rapidement un danger, mais ne protégera pas physiquement sa famille.
L’endurance et l’agilité du saluki sont reconnues depuis longtemps. Ce chien a besoin de beaucoup d’activité chaque jour ; les promenades doivent être enrichies de jeux en plein air et d’exercices comme le flyball ou la course à côté d’un vélo. Il s’épanouit dans les sports canins collectifs, comme les courses de lévriers. Son éducation doit se faire par renforcement positif. Il faut garder à l’esprit que le saluki a une sensibilité émotionnelle élevée. Une éducation brutale, des cris ou des réprimandes excessives peuvent facilement le déstabiliser et entraîner des troubles du comportement.
Son fort instinct de chasse peut compliquer la cohabitation avec d’autres animaux, notamment les plus petits, même après une socialisation. Il faut être très vigilant lors des promenades et éviter de le détacher dans des zones ouvertes ou inconnues. Dès le plus jeune âge, il est important de l’habituer aux cyclistes, trottinettes, rollers et autres petits véhicules dynamiques.
Le saluki vit en moyenne entre 12 et 14 ans. Il est considéré comme une race robuste et résistante, jouissant d’une bonne santé jusqu’à un âge avancé.
Étant originaire de régions arides, il peut avoir tendance à boire peu, ce qui le rend plus vulnérable aux troubles urinaires. Son niveau d’activité élevé augmente le risque de luxations ou de fractures, d’où l’importance d’une alimentation de qualité – sans céréales et enrichie en nutriments pour les articulations.
L’entretien du saluki est très simple. Son pelage soyeux ne s’emmêle pas facilement. Des bains occasionnels et un brossage des zones plus longues suffisent. En automne et en hiver, il est conseillé de lui mettre un manteau, cr il peut être sensible au froid.
En France, le saluki reste une race confidentielle. Les quelques élevages existants proposent principalement la variété à poil long ; la variété à poil ras est quasiment introuvable.
Le prix d’un chiot saluki est d’environ 920 €.
Le coût mensuel d’entretien est estimé à environ 90 €. À cela s’ajoutent des dépenses facultatives mais vivement recommandées : activités canines, cours d’éducation, accessoires d’entraînement — pour un total d’environ 45 € par mois. Il est également conseillé de prévoir un budget pour d’éventuels frais vétérinaires, souvent plus élevés pour les races de grande taille.
Source: Canva.com